Xanthi fut soulagée de voir un visage ami. Elle rendit respectueusement son salut à Bandoru et lui sourit :
Je suis ravie de vous revoir et de constater que vous allez bien Bandoru Dono.
Et vous avez raison, une tasse de thé me désaltèrera agréablement.
Elle hoche la tête et ajoute :
La poussière des chemins m'a plus gênée que la fatigue.
Ensuite, elle écoute attentivement, regarde la clé, la prend et la met dans une poche de son kimono. Elle déroule les rouleaux qu'elle lit rapidement, gardant le sourire elle acquiesce aux paroles de leur ami, fronce les sourcils apprenant l'absence de Miziahoko. Elle ne peut s'empêcher de demander :
Rassurez-moi, ce n'est pas trop grave ? Je vous sais tous partis depuis si longtemps, combattant bravement nos ennemis.
Elle n'ose demander si son amour est présent actuellement. Le message de son cher époux avait été très sibyllin, mais il était empli de tendresse et d'espoir de se revoir. Son coeur bat la chamade comme lors de leurs premiers rendez-vous à Tokio.
Elle boit doucement son thé comme toujours, repose la tasse et toujours souriante :
Je vous suis Bandoru Dono et vous remercie de votre accueil. Puis-je garder les parchemins ?
Elle s'incline à nouveau et attend.